Vous hésitez entre un rosier en conteneur ou un rosier en racines nues ? Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Petit tour d’horizon de ces deux conditionnements pour y voir plus clair.
Rosier en racines nues VS rosier en pot : Quelles différences ?
Le rosier en racines nues
Qu’est-ce qu’un rosier en racines nues ?
Un rosier en racines nues est vendu sans pot et sans substrat. La plante ne peut supporter ce conditionnement qu’en hiver, au moment de la mise en pause de la végétation. Aussi, vous trouverez des rosiers en racines nues entre novembre et mars. Il convient alors de les planter rapidement.
Les avantages
Les rosiers en racines nues sont connus pour avoir une bonne reprise et un enracinement profond. Dénuées de substrat, les racines sont pralinées, ce qui booste leur système et leur permettent de bien s’implanter. Ce type de conditionnement a aussi l’avantage d’être peu coûteux.
Les inconvénients
La période de plantation se cantonne entre novembre et mars et vous devez planter rapidement. Elle demande un peu plus d’attention, notamment avec le pralinage des racines.
Le rosier en pot (ou en conteneur)
Qu’est-ce qu’un rosier en pot ?
À l’inverse, le rosier en pot est “confortablement” installé dans un pot rempli de substrat. Comme la plupart des plantes achetées en jardinerie ou en pépinière, vous pouvez attendre un peu avant de le repiquer en pleine terre.
Les avantages
La plantation du rosier en pot peut avoir lieu toute l’année. Il faut toutefois éviter les périodes de gel et les fortes chaleurs. Cette opération est un peu plus facile qu’un sujet en racines nues et vous pouvez vous permettre de patienter avant la mise en terre.
Les inconvénients
Souvent plus chers que les rosiers en racines nues, les sujets en pot demandent un budget plus conséquent. C’est surtout le cas lorsque vous souhaitez planter plusieurs rosiers en même temps.
Comment planter un rosier ?
Quelle exposition pour le rosier ?
Le rosier apprécie une exposition ensoleillée, mais pas trop. Dans le sud de la France, privilégiez un emplacement ombragé aux heures les plus chaudes de la journée. On évite également les endroits trop ombragés comme une façade nord par exemple. Selon les régions, vous pouvez donc placer votre arbuste au sud, au sud-est, au sud-ouest ou à l’ouest.
Quelle terre pour le rosier ?
Ce bel arbuste à fleurs affectionne un substrat riche, frais, mais drainé. Il faut éviter une terre humide en hiver ou trop sèche en été. Certaines variétés supportent mieux la sécheresse que d’autres. C’est le cas du rosier grimpant ‘Sénateur Lafolette’, du ‘Fredéric Mistral’, ou encore du rosier couvre-sol ‘Canicule’.
Quand planter un rosier ?
Pour les rosiers en racines nues, privilégiez le début de l’hiver plutôt que la fin. Cela permettra à la plante de bien s’enraciner avant l’arrivée du printemps. Les rosiers en pot peuvent-être plantés au printemps ou à l’automne, hors période de gel. Pour favoriser une bonne implantation, la meilleure période reste l’automne. C’est d’ailleurs le cas pour la plupart des arbres et des arbustes.
Comment planter un rosier en racines nues ?
Le rosier en racines nues doit être planté aussitôt après l’achat, idéalement le jour même.
- Raccourcissez légèrement les racines, cela facilite la reprise
- Coupez les parties qui auraient été abîmées
- Remplissez un sceau de pralin (mélange d’eau, de terre et de compost formant une sorte de boue) que vous avez préalablement préparé vous-même ou acheté en jardinerie
- Faites tremper les racines dans le pralin jusqu’au collet
- Creusez un trou d’environ deux fois le volume des racines
- Installez une butte au fond du trou
- Placez le rosier en étalant bien ses racines autour de la butte
- Le collet doit arriver au niveau du sol
- Rebouchez, tassez bien et arrosez copieusement
Je ne peux pas planter mon rosier le jour même, que faire ?
Si vous êtes dans l’impossibilité de planter votre rosier en racines nues après achat, il convient de le mettre en jauge. La mise en jauge est une sorte de « plantation express temporaire ». Dans un premier temps, creusez une tranchée de 30 cm de large et de profondeur, à un emplacement ombragé et abrité du vent. Installez votre rosier (ou vos rosiers) incliné et recouvrez-le d’une couche de terre au niveau des racines. Il ne vous reste plus qu’à arroser copieusement. Votre arbuste peut rester quelques jours ou quelques semaines en attendant sa plantation définitive. Cette technique est couramment utilisée pour les sujets en racines nues, car il faut éviter la plantation en période de gel ou dans un sol gorgé d’eau.
Les premiers soins après la plantation
Dans le cas d’une plantation hivernale, n’hésitez pas à butter le pied, en couvrant le tronc sur une dizaine de centimètres. Vous pouvez aussi protéger votre rosier avec un voile d’hivernage. Pour les plantations printanières, il est recommandé d’arroser très régulièrement les deux semaines suivant la plantation. Une fréquence d’un arrosoir tous les deux jours est idéale. Une fois ce laps de temps écoulé, un arrosoir par semaine suffit. Bien entendu, ce volume d’eau doit être adapté en fonction des précipitations. Dans tous les cas, une couche de paillage sera la bienvenue. Elle protège du froid en hiver et conserve l’humidité du sol le reste de l’année. Vous pouvez utiliser des feuilles mortes, du compost, des coques de cacao, des tontes de gazon ou des paillettes de chanvre.
Comment planter un rosier en pot ?
- Mettez la motte et son pot en plastique à tremper dans une bassine d’eau
- Creusez un trou deux fois plus gros que le volume de la motte
- Ameublissez la terre et ajoutez-y du compost
- Si votre terre est compacte, coupez-la avec du sable pour la rendre plus drainante
- Placez la motte bien au centre, de sorte que le collet affleure le sol
- Rebouchez et tassez
- Formez une cuvette autour du pied en surélevant un boudin de terre
- Arrosez copieusement en vidant un gros arrosoir
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