Comme vous le savez tous la rose est la fleur star de tous les jardins. La variété de leurs couleurs et de leurs espèces révèlent toute leur beauté. Mais le rosier dispose de pleins d’autres qualités. Vous allez découvrir que cette plante n’est pas très exigeante !
Quand planter les rosiers dans le jardin ?
Les avis sont souvent partagés sur ce point. La meilleure époque est-elle l’automne ou au contraire le printemps ? Il est important avant toute chose de prendre en considération d’une part le climat de la région dans laquelle on s’apprête à planter :
– Si le climat est très rigoureux avec de fortes gelées hivernales il est préférable d’attendre le printemps et que le sol soit déjà bien réchauffé,
– Si le climat est assez doux, on peut le planter en automne.
Planter un rosier en automne
Pour planter un rosier en automne (et d’ailleurs, pour toutes les plantes), il faut bien respecter le cycle de vie des végétaux. Il faut attendre en effet le repos complet de la végétation après la période d’activité qui se situe du printemps jusqu’à la chute des feuilles.
Les branches du rosier doivent s’aoûter : le bois se durcit. Cette étape est en amont de la chute des feuilles. Elle permet au rosier de se préparer à la baisse des température et de bien résister à la rigueur de l’hiver. Il faut signaler également que certaines espèces montrent une plus grande sensibilité aux gelées que d’autres : ce sont les rosiers Thé et de Pernetiana. Par contre les hybrides remontants, les rosiers botaniques et plus particulièrement les rosiers rugosa, ainsi que les multiflores sont plus résistants aux froids. Toutefois dans les régions montagneuses et dans l’Est de la France il convient de recourir à la protection des rameaux en hiver.
Où planter le rosier et comment choisir son emplacement ?
Deux facteurs essentiels doivent déterminer le choix de l’emplacement : la profondeur du sol et l’ensoleillement.
Évaluez la profondeur du sol avant de planter votre rosier
Le sol doit être suffisamment profond pour permettre un enracinement valable. Si l’épaisseur de bonne terre ne dépasse pas 30 cm on ne pourra cultiver que des variétés naines de rosiers. Par contre les rosiers polyanthas et les rosiers buissons (qui peuvent atteindre 1,50 m) et les rosiers grimpants ( qui se développent jusqu’à 3 à 5 m) ont besoin d’une profondeur de bonne terre meuble d’au moins 60 à 80 cm.
Choisir le bon emplacement pour planter le rosier
L’emplacement doit être bien exposé car les rosiers ont besoin d’un bon ensoleillement pour se développer. Toutefois, lorsque le climat n’est pas trop rigoureux, on peut tout de même tenter de faire pousser un rosier le long d’un mur exposé au nord. Sa végétation sera peut-être moins active et sa floraison un peu retardée, mais il survivra, ce qui est malgré tout l’essentiel.
Comment entretenir les rosiers : connaître les exigences de rosiers
Cela peut paraître étonnant mais le rosier est une plante extrêmement rustique (qui résiste au froid) et peu exigeante sur la qualité du sol. Seuls les très mauvais sols pauvres, secs, très calcaires ou excessivement humides leur sont contre-indiqués.
Donc, à priori, on peut planter des rosiers dans n’importe quel jardin.
Les engrais à privilégier pour vos rosiers
Il est conseillé pour préparer le terrain de faire au préalable un labour profond à 40 ou 50 cm si possible et d’y incorporer une fumure organique complète. Utilisez des fumiers déshydratés et autres fertilisants naturels pour rosiers. On trouve également des engrais complets contenant les 3 éléments principaux ; azote, acide phosphorique et potasse avec les oligo-éléments favorisant la croissance des rosiers, la magnésie en particulier. Donc au départ, il est conseille d’enfouir avant la plantation une fumure organique et minérale que le rosier trouvera à portée de ses racines lorsqu’il en aura besoin,
En conclusion, on peut dire que le rosier se plait dans une terre de consistance moyenne, type terre franche de jardin, même si la teneur en calcaire est importante. Il a besoin aussi d’une bonne humidité mais, comme tous les ligneux, il est toujours possible d’apporter une compensation : aux terres trop filtrantes on fera un apport d’argile, aux terres trop lourdes on ajoutera du sable et de la tourbe, naturellement toujours humidifiée au préalable.
Maintenant que vous savez que le rosier est un arbuste facile à satisfaire, vous n’avez plus qu’à le planter.