Certains ont peur de manger les pissenlits par la racine… D’autres les utilisent plutôt en médecine douce. C’est une mauvaise herbe. Mais moi j’en profite dans mon jardin, et dans mon assiette !

pissenlit du jardin

Le pissenlit, reine des mauvaises herbes

Le pissenlit est sans doute l’une des mauvaises herbes les plus connues, et les moins aimées. Dès les premiers rayons du printemps, ils envahissent mon jardin par centaines. Ses feuilles vertes dentelées et ses fleurs jaunes en panache sont d’ailleurs facilement reconnaissables.
Beaucoup le détestent. Sa présence concurrence les autres plantes, les « désirées » : Il leur prend les nutriments, la lumière, l’eau, l’humidité… Mais finalement je considère sa présence comme un bon présage. Lorsque mes pissenlits sortent le bout de leur nez, je me dis que c’est parce que mon sol est fertile !
En plus : recouvrant les sols, ils évitent aussi le phénomène d’érosion.

Mauvaise herbe ? Faites-en plutôt votre allié !

Même si je les apprécie au jardin, je préfère les arracher… pour les cuisiner.
Blanchis, les pissenlits se cuisinent en soupe, en salade, en gelée et même en vin (à consommer avec modération).
Avant de les cuisiner, choisissez les plus gros et les plus beaux pieds. Supprimez toutes les feuilles abîmées et jaunies. Transplantez dans un petit pot (comme les plantes aromatiques) et laissez-les grandir. Dès que vous voulez en ajouter à vos plats : utilisez les petites pousses.
Les pissenlits cuisinés diffusent une bonne odeur de prairie et ont un goût de champignon. Autrement dit, ils fleurent bon la nature !

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