Plantes d'intérieur
Plantes d'intérieur

Les plantes sont-elles vraiment bonnes pour la santé ?

On connaît les plantes dépolluantes, censées assainir l’air de la maison, le pouvoir de la biophilie pour des bureaux zen, mais les plantes ont-elles vraiment le pouvoir magique de guérir ? Ou, tout au moins, de contribuer à un certain bien-être ? C’est ce que souhaitent prouver les récentes études scientifiques sur les bienfaits du végétal. On démêle le vrai du faux.

Le facteur vert, une importance vitale

Pour faire un jardin, il faut un morceau de terre et l’éternité – Gilles Clément

Vivre sans verdure, une gageure ? Les dernières études consacrées au végétal et aux espaces verts appuient toutes l’importance d’un environnement vert pour se sentir bien.

Une très sérieuse somme de l’UNICEF, intitulée « La nécessité de l’espace vert urbain pour le développement optimal des enfants »  a prouvé que les enfants seraient globalement en meilleure santé quand ils habitent près d’espaces verts.

Cette reconnaissance à la fois scientifique et purement économique donne ainsi un poids plus important aux envies de vert de chaque concitoyen.

Quelles plantes pour une balconnière ou suspension fleurie toute l’année ?

Mais concrètement, qu’apporte le végétal en termes de santé ?
Le premier bienfait est purement physiologique : la nature implique de sortir, et donc de bénéficier d’un afflux de vitamine D, responsable de la bonne humeur. Mais les attraits peuvent aussi se révéler plus subtils : un sentiment d’apaisement, une réduction de la douleur correspondent à des sensations personnelles, mais bien réelles. Un atout qu’on peut cultiver chez soi, dans son lopin de terre personnel, voire en intérieur !

Des plantes dépolluantes et bienfaisantes !

Après une vague d’espaces de travail aseptisés, on assiste à un retour en force des bureaux végétalisés. La raison ? Elle tient d’abord dans le confort même : travailler dans un endroit accueillant, « cocoon » présente bien plus d’attraits qu’une capsule sans âme ! Mais placer quelques plantes d’intérieur de-ci de-là se révèle bien plus stratégique.

Connaissez-vous la biophilie ? Littéralement, cet « amour du vivant » correspond à un concept puis un courant d’aménagement chez les architectes d’intérieur : faire du bureau un lieu où la nature participe au bien-être des salariés. Salles de pause au mobilier organique, bruits apaisants, cours de jardinage collectifs, tout est bon pour faire sens, y compris le recours aux propriétés dépolluantes des plantes vertes.

En transformant son intérieur, son espace de télétravail ou son bureau en oasis de verdure, on fait d’une pierre deux (trois) coups : on assainit l’air et on s’autorise un peu de beauté et de vie chez soi. Des grandes plantes apaisent aussi le sentiment de stress et peuvent même faire office de pare-vue et de panneaux acoustiques. Le jardinage apporte également une respiration bienvenue entre deux réunions.

Le Zamioculcas

Le zamio ou ZZ est reconnu pour son rôle dans l’élimination du dioxyde d’azote dans l’atmosphère. Placé dans un bureau ou une pièce de moins de 9 m² (au-delà, ses propriétés sont moindres), il assure un air sain. Il possède en outre une silhouette graphique intéressante à placer en solo dans une pièce à vivre.

La Sansevière

La sansevière ou langue de belle-mère est une plante dépolluante providentielle dans une chambre : elle absorbe les composés organiques volatils (COV) contenus dans les peintures et revêtements des meubles (benzène, formaldhéhyde…), responsables de la pollution intérieure. Elle est en outre facile à cultiver.

Le  Monstera

Avec ses feuilles rondes et son port trapu, le monstera ou Philodendron monstera jouit d’une reconnaissance immédiate. Côté dépollution, il s’attaquera avec férocité aux COV de votre salon. Des études ont en outre prouvé que ce type de plante luxuriante, à feuillage arrondi et silhouette dense, participaient au bien-être mental des personnes interrogées.

Le bien-être par le jardinage

Comme toute activité physique, le jardinage présente des bienfaits indéniables pour la santé : se muscler au grand air fait ainsi reculer la mortalité. En prime, « patouiller » dans la terre activerait l’exposition à une sympathique bactérie, Mycobacterium vaccae. Son super-pouvoir ? Déclencher des shots de sérotonine et combattre la dépression !

Creuser, planter, tailler… il faut donner de sa personne quand on jardine. C’est pourquoi le jardinage est considéré par les associations pour la santé du cœur comme bénéfique pour lutter contre les affections cardio-vasculaires. On retrouve ainsi de plus en plus de jardins thérapeutiques dans les hôpitaux et centres de rééducation, pour s’entraîner autant que déguster des fraises en saison.

Des bienfaits insoupçonnés

Estime de soi et baisse du stress : et si jardiner était le nouveau yoga ?

Estime de soi : réussir à faire refleurir une orchidée, présenter un beau potager, admirer ses massifs… oui, un beau jardin contribue à une estime de soi renforcée. Le jardinage est une activité qui requiert à la fois une certaine technique et un sens de l’esthétique : réussir à concilier tout cela dans  un seul espace, il y a de quoi être fier !

Réduction du stress : en regardant les plantes pousser, ou en se replaçant dans le rythme naturel, le jardinage contribue à diminuer le

En prime, si vous cultivez un potager, les récoltes et cueillettes ont tout bon : des aliments sains, bien cultivés et bons pour votre corps. Parce que le bien-être passe aussi par la nourriture que nous ingérons.

Manger 5 fruits et légumes par jour, découvrir les vertus des tisanes comme la camomille, se lancer dans l’aromathérapie…. voire respirer une odeur de lavande déstressante : tout ceci est possible si on cultive son potager ou son jardin condimentaire. Et ce, qu’il soit grand ou juste cantonné à quelques jardinières !

Et si en prime, les plantes renouaient aussi les liens sociaux ? Evoquons ainsi les nombreuses manifestations jardinières qui encouragent la communication entre voisins, les leçons de jardin enseignées par un grand-parent à ses petits-enfants, les manifestations culturelles dans le parc du quartier… Tout cela participe d’autant au bien-être de chacun.

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