Vous débutez en jardinage et le vocabulaire du jardin ressemble à du chinois ? Vous ne comprenez pas la différence entre une bisannuelle et une vivace (et d’ailleurs, c’est quoi une vivace) ? Pas de panique, nous sommes tous passés par là.
Petit éclairage des principaux termes de jardin… Ou comment vous repérer dans la jungle de la botanique !
Latin : est seulement utile pour lire les inscriptions des fontaines publiques. Gustave Flaubert
N’en déplaise à Flaubert, le latin se révèle bien utile en botanique !
Commençons par la base : chaque plante possède un nom français vernaculaire et un nom latin. L’avantage ? Que vous soyez en France ou en Norvège, le nom latin sera identique.
En prime, chaque plante possède un nom latin unique. Cela vous permet donc de ne pas vous confondre deux végétaux. Par exemple, si vous souhaitez de l’épinard d’été, il peut s’agir d’un synonyme de tétragone cornue, un légume ancien oublié, pour d’autres un épinard traditionnel qui peut être semé au printemps.
En latin, impossible de confondre Spinacia oleracea et Tetragonia tetragonioides !
Côté écriture, on décline un nom latin depuis la famille (qui finit généralement par -cée comme aizoacée ou chénopodiacée), puis genre + espèce et variété ou cultivar.
Ex : Choisya ternata ‘Aztec Pearl’ (l’oranger du Mexique)
Pour info, le genre a une majuscule, l’espèce, une minuscule et la variété est entre guillemets simples. Vous pouvez tout à fait taper uniquement Choisya et non Oranger du Mexique sur le site de Willemse. Cela vous évite de voir apparaître tous les agrumes….
Si vous ne savez pas quelle plante choisir, il va falloir filtrer vos envies et besoins. Mais les choses se corsent si les termes de vivaces, de corme, d’herbacée ou de remontant vous sont inconnus.
Perdu entre les vivaces, annuelles ou bisannuelles ?
Savez-vous la différence entre un bulbe, un rhizome et un corme ?
Un bulbe est un organe de réserve formé à partir de la tige d’une plante. Il possède, en condensé, les caractéristiques futures du végétal : quelques racines, une gaine de feuilles, un bourgeon floral. Le plus connu est l’oignon.
Le corme (ou cormus) désigne les bulbes de certaines plantes, comme le crocus ou le glaïeul par exemple.
Un rhizome se présente comme une tige horizontale sous terre. Elle ressemble à une racine d’où partent des tiges aériennes. Le plus connu est celui des bambous traçants.
Une herbacée présente des tiges grêles et tendres, comme de l’herbe, une ligneuse du bois.
La première produit moins de lignine, une macromolécule responsable de la rigidité des branches ou des tiges.
Schématiquement, une plante ligneuse correspondra à un arbuste ou un arbre, une herbacée à une annuelle.
Un feuillage persistant reste sur l’arbre ou l’arbuste toute l’année, tandis qu’un caduc tombe à l’automne. Par exemple, les conifères (à l’exception du mélèze) sont persistants, chênes et prunus caducs.
Il existe aussi un feuillage marcescent, comme celui du charme. Celui-ci fane en automne, mais ne tombera qu’à l’apparition des nouvelles feuilles au printemps.
Les plantes non remontantes ne fleurissent/fructifient qu’une fois dans l’année, tandis que les remontantes offrent généralement plusieurs périodes de floraison ou de fructification.
C’est le cas des fraisiers : une variété non remontante donne des fraises en mai-juin uniquement, et sa version remontante fructifie au fil de l’été.
Vous avez sélectionné votre plante ? Au moment d’acheter, vérifiez si elle peut survivre aux températures de votre jardin.
Un végétal est dit rustique quand il peut résister aux températures d’hiver sans être protégé. Evidemment, il aura moins de mal à survivre sur la côte atlantique, où les gelées sont rares, qu’en montagne. Pour les plantes, les zones de rusticité sont établies à partir de l’échelle USDA, établie par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis sur la moyenne des températures minimales des 20 dernières années. Elles s’échelonnent de 1 à 14, et au sein de chaque zone entre a et b.
Les zones de rusticité de la France s’étalent principalement entre 6a et 10b. Nos fiches produit vous indiquent systématiquement la zone de rusticité de chaque végétal : retenez votre zone et pensez à protéger votre plante si elle n’est pas rustique !
Quel conditionnement pour mes plantes ?
Lorsque vous commandez un végétal chez Willemse, trois présentations sont possibles (hors graines) :
Quelques mots de base du jardinier peuvent vous aider au quotidien.
Ainsi, au moment du semis, il est recommandé d’éclaircir après la levée. Ce geste consiste non pas à illuminer les rangs, mais à sélectionner les plantules les plus vigoureuses, et éliminer les autres. Ainsi, elles peuvent grandir avec moins de concurrence. Sur un arbre, arbuste ou une vivace, le terme « habillage » va, lui, consister à raccourcir les racines pour une meilleure reprise.
Autre terme détourné de son usage, forcer : une opération essentielle pour les bulbes et les endives par exemple. Le principe ? Opérer la germination en vase clos.
On finit par le paillage, qui ne fait pas forcément intervenir de la paille, mais correspond à une couche de protection qu’on étend sur la terre pour ne pas qu’elle reste nue. Pailler a de nombreux bienfaits : cela retient l’humidité, limite l’arrosage, protège le sol du lessivage, empêche les mauvaises herbes… et offre un aspect plus propre.
Vous avez d’autres mots inconnus au bataillon ? Faites-nous en part, et les jardiniers Willemse vous aideront à y voir plus clair !
